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Elève de Georges Oudot aux beaux arts de Besançon Jeanne .l n’a cessé de peindre le corps des femmes, chacune seule dans le silence et la lumiere. Après une longue pratique de la peinture à l’huile elle change de support, sa recherche se ressère autour de l’essentiel : ce qui émane du corps.

Elle mettra au point ses petits formats vernis sur bois lui permettant d’en exprimer l’aura.

Statiques dans sa période figurative, ses personnages se mettent à bouger, les formes se sont simplifiées et s’affinent pour ne garder qu’une dynamique intérieure, un rayonnement.

Poursuivant sa recherche elle élabore ses « boitiers lumineux » - Boites rectangulaires éclairant un écran de plexiglass sur lequel ses personnages deviennent vibrants puis répétitifs et lancinants, ce qui va l’amener à se questionner sur notre rapport au temps qui ne s’étire plus de la même manière.

Un nouveau champ de réflexion s’ouvre : la notion de temporalité dans notre société actuelle et la place de la femme d’aujourd’hui en opposition à celle hiératique qu’elle peignait inlassablement hier.

Les lessives artistiques :

Poursuivant son cheminement, elle décide d’investir trois lavoirs classés autour de Besançon, sa ville natale, pour y installer une rétrospective de son travail.

Dessins flottants, ou Voiles, sur lesquels sont reproduits ses travaux, sont déposés dans l’eau des bacs ou suspendus à des cordes à linge. Ces lieux symboliques évoquant la servitude de la femme d’autrefois sont transformés en un espace de création et restitue au lavoir une existence éphémère.

L’eau agit ici comme un révélateur : le linge n’est plus dans les bacs pur y être détaché, mais pour que s’y inscrive son imaginaire.

Une combinaison intime et sensuelle s’instaure entre les œuvres déposées par l’artiste et leur environnement naturel : le souffle du vent dans les voilages reflété par la surface de l’eau, la vase qui s’accumule lentement sur les œuvres et les débris du temps portés par le hasard rendent l’installation mouvante. Les draps de lin banc, les voiles et tulles utilisés comme métaphores de la féminité par l’artiste remettent la femme au lavoir à une toute autre place.

Dans " Black Rock city " jeanne-l reprends ses pinceaux-fusain et craie d'art pour poser cette fois sur la toile personnages et  bateaux  carrément transparents  - apparaissance - évanescence - pour mieux passer au travers du personnage et le fondre entre terre et ciel.

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